Détection des obstacles : nouvelles réglementations (PAM)

Posté le mercredi 17 avril 2013

Détection des obstacles : nouvelles réglementations (PAM)

Au début du mois, le Certu (Centre d'études sur les réseaux, les transports, l'urbanisme et les constructions publiques) a annoncé l'entrée en vigueur de nouvelles règles pour l'accessibilité du mobilier urbain. Openspace vous propose de faire le point sur ces nouvelles réglementations afin de bien comprendre leur objectif et conséquences.

L'objectif des nouvelles réglementations


En ville, les personnes aveugles ou malvoyantes tentent de se représenter visuellement leur environnement grâce à la détection des obstacles. Cependant, les équipements urbains actuels ne permettent pas forcément d'assurer leur autonomie et sécurité lors de leurs déplacements. Ainsi, à la demande de la jeune génération de personnes aveugles et malvoyantes, le CERTU met en place une nouvelle réglementation destinée à répondre parfaitement aux besoins exprimés par les PAM.

Concrètement, qu'est ce qui change ?


Bornes et poteaux


Lors de l'étude destinée à mieux cerner les difficultés rencontrées par les PAM, une visualisation 3D d'utilisation de la canne a été menée pour définir le volume non détecté par celle-ci. Ainsi, l'étude souligne que les obstacles bas ne peuvent être détectés correctement par les PAM à allure normale. Pour permettre aux personnes aveugles ou malvoyantes de bien identifier les éléments qui les entourent dans l'espace public, notamment grâce à leur canne, il fallait impérativement corriger la hauteur et la largeur minimale des bornes et poteaux. Les nouvelles dimensions réglementaires sont résumées dans l'image ci dessous.




Obstacles en porte à faux


En porte à faux, de nombreux obstacles s'avèrent être extrêmement dangereux pour les personnes aveugles ou malvoyantes. En effet, dans le cas d'une hauteur insuffisante pour passer dessous ou de la présence de saillies par rapport au support, il faut impérativement que les PAM puissent les détecter. Ainsi, tout équipement sur pieds de moins de 2.20 mètres de hauteur doit comporter un élément bas situé à l'aplomb des parties surélevées, à 40 cm de hauteur maximum.

Pour en savoir plus, nous vous invitons à consulter les sites internet du Ministère de l'égalité des territoires et du logement, du Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie et du CERTU.